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Pour le 8ème trimestre consécutif, et dans la ligne des résultats du premier semestre, l’immobilier neuf a connu au 3ème trimestre 2016 une activité en hausse, et en hausse conséquente : + 25 %. La FPI (Fédération des promoteurs immobiliers) est revenue en détail sur les chiffres dans son observatoire de l’immobilier pour le 3ème trimestre.
La hausse se poursuitLes ventes au 1er semestre 2016 était bonnes, celles du 2ème semestre encore meilleures, et ça continue ! Tous les secteurs du logement sont concernés. Ventes aux investisseurs (27 %) et ventes aux ménages occupants (+ 28,1%) tirent efficacement le marché, cependant les ventes en bloc et la construction de résidences services (+ 25 %) ne sont pas en reste.
Les mises en vente, en légère progression, sont au niveau de celles du 3ème trimestre 2015, ce qui est susceptible de provoquer bientôt des tensions, devant une demande croissante.
L’avenir proche ne devrait pas assombrir le tableau. Il n’est pas probable de voir les taux d’intérêt, historiquement bas, remonter significativement avant de longs mois, les coupq de pouce de l’État ont été confirmés pour 2017 dès la mi-2016, le cadre réglementaire est stable et rassurant. La situation devrait perdurer jusqu’en 2017.
Les prix ont connu une hausse de 3,4 % depuis le 3ème trimestre 2015.
En moyenne, un studio en région occupe une surface de 28,6 m² et coûte 124 733 € (au 3ème trimestre 2015, la moyenne était une surface de 29 m² pour 120 683 €)
Un logement de 4 pièces mesure 84,8 m² en moyenne et coûte 322 262 € (au 3ème trimestre 2015, une surface de 85,5 m² coûtait 318 441 €).
Le prix moyen au m² en région est de 3752 €, en Île-de-France de 5081 €.
C’est l’agglomération de Strasbourg qui a connu la plus forte augmentation des prix avec + 7,8 % depuis le 3ème trimestre 2015. Lyon augmente de 7,3 %, l’Île-de-France de 4,9 %, Grenoble de 3,6 %, Marseille de 3,5 %, Toulouse de 2,3 %.
Les baisses concernent huit agglomérations, dont Lille -1,8 %, Nice -5,2 %, et le bassin d’Arcachon – 9,9 %.
Le temps de la déprime est terminé pour le marché de la construction. Désormais les ventes sont en passe de retrouver leur niveau maximum d’il y a quelques années, et les prix tendent à accompagner ce mouvement, selon le constat de la FPI.
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